mercredi 21 avril 2010

Il ne faut jamais dire "Jamais"

Je m'étais pourtant juré que je n'utiliserai plus jamais de gommage pour le corps. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. Franchement, c'était tellement fastidieux à chaque fois que j'en étais dégoûtée. D'abord, le gommage, c'est beaucoup plus agréable de le faire quand la température ambiante est correcte : donc, exit le gommage en hiver because trop frisquet même avec le chauffage à fond. Je sais pas, moi, ce doit être psychologique... Je dois trop me dire : "L'hiver, il fait froid, donc, j'ai froid dans ma salle de bain!"
Oui, parce que ce fameux gommage, il ne se fait pas en "5 minutes top chrono, pousse-toi d'là que je m'y mette". Non, non, non, il faut beaucoup plus de temps que cela. Parce qu'évidemment, j'essaie de le faire conscienceusement de la tête aux pieds (mais, le dos j'ai abandonné : je ne suis pas contorsionniste après tout!)
Mais j'ai craquéééééé!!!! C'est l'effet "Huile d'argan". Moi, ça me fait un effet boeuf! Je n'ai pas pu résister, d'autant plus que ça ne coûtait pas bézef (comme on dit chez moi), alors, hop, hop, hop, j't'embrouille, j't'embarque et direction la maison!
Dans mon enthousiasme légendaire, je fais un essai le soir même. Ouais, je peux pas attendre moi!
Première chose à faire avant tout utilisation du gommage biphase : mélanger l'huile d'argan et le sucre (et ça, c'est cool, ça fait aussi office de dessert! Attention, je plaisante : il ne faut pas le manger!!)
Prévoir 10 bonnes minutes. Alors, moi je vous conseille de faire autre chose en attendant mais en ayant le flacon sur vous parce qu'il faut le secouer régulièrement afin que le mélange soit homogène! Ca n'a l'air de rien comme ça mais c'est hyper important!
Ensuite, on peut passer à l'action!
Alors, je procède par ordre. D'abord, les cuisses, ensuite les jambes en insistant bien sur les genoux (cagneux...personne n'est parfait!) puis les pieds. Là, je vous le dis, tout de suite, j'ai renoncé à gommer la voûte plantaire, c'était trop casse gueule! Mes pieds glissaient tout le temps ; je me suis même trouvée une fois les fesses sur le sol de ma douche, ça m'a servi de leçon!
Rien que pour faire cette partie du corps, j'ai remué 4 fois le flacon! Eh oui, parce que les grains de sucre n'ont pas l'intelligence de rester mélangés à l'huile, nooooon, ils redescendent (foutue attraction terrestre!).
Puis j'attaque le torse et les bras. Rebelote : secouage de flacon, application, secouage de flacon, application, secouage de flacon, application... et ce jusqu'à la fin du flacon. Euh, non, quand même pas...
Dernières opérations : rinçage puis inspection des travaux finis. Alors là, je dis "Bravo". La peau est très douce (c'est la moindre des choses, vu tout le mal que je me suis donné!) et n'est pas du tout sèche. En fait, l'huile d'argan laisse un film de protection particulièrement agréable. Je me suis tartinée de lait corporel mais, franchement, ce n'était pas nécessaire.

jeudi 15 avril 2010

Un effet" faux cils" qui ne fait pas ciller

J'étais au supermarché (ma vie est terriblement passionnante, je sais), j'avais fini mes courses et comme pour une fois je les avais bien faites (c'est-à-dire que je n'avais rien oublié, j'ai parfaitement suivi ma liste! Ah, l'organisation!!!), je suis allée faire un petit tour au rayon des cosmétiques. Je le néglige assez souvent. Je ne trouve pas ça très glamour d'acheter des produits de beauté au Carrefour du coin. Ca manque cruellement de sensation : comment se sentir belle quand le mascara (ou le rouge à lèvres) qu'on a conscienceusement choisi après bien des hésitations va tristement rejoindre le filet de pommes de terre (que lui, par contre, on a juste déposé dans le caddie en vérifiant bien que c'était le moins cher)? Hein, me direz-vous, comment?
Eh bien, je crois qu'on y arrive pas! Un point,c'est tout! Ce n'est qu'une fois chez soi, lorsque le produit de beauté rejoint la salle de bain dans son emplacement atitré (en ce qui me concerne, il s'agit d'une trousse de toilette noire aux effigies d'Agnès b, bon, je sais, on s'en fout!), ce n'est qu'à ce moment là que l'objet de notre désir retrouve une aura particulière. A cet instant précis, on se dit...bon, d'accord, JE me dis : "C'est TOP ce que j'ai acheté , je vais être canon avec ça!!" J'investis beaucoup mes achats, vous remarquerez...C'est un peu l'effet l'Oréal, parce que je le vaux bien.
Je reprends le récit de mes péripéties dans Carrefour's Land. J'avance tranquillement dans l'allée (n'oublions que mon caddie est chargé et que j'ai eu la chance de prendre l'unique exemplaire dont la roue avant gauche ne veut décidement pas rouler dans le même sens que les autres : je ne vous dis pas le nombre de séances au Moving que j'économise quand je fais les courses!!!) et là, mon regard s'arrête devant le mascara dont je n'aurais jamais osé rêver... Il fait des cils si fournis, si longs, et si volumineux (dixit la pub) que j'en tombe par terre. Enfin, presque parce que j'étais tellement accroché au caddie que je me suis juste affaissée, saisie par l'émotion. Et dans un grand moment de joie, j'ai pris un mascara (mes mains tremblaient), et la larme à l'oeil, j'ai lu tout ce qu'il y avait écrit sur le paquet (et il y en a une tonne, et même des mots que je ne comprends pas!) et j'ai exulté :
-C'est ça qu'il me faut, c'est ça qu'il me faut!!!
Je rentre chez moi, je monte les courses dans l'appartement, je les range et puis j'ouvre frénétiquement mon mascara. Et là, ne tenant plus, je me démaquille en toute vitesse et j'applique suivant les conseils (que j'ai lu avec application 1 heure avant) le mascara sur mes cils...
Et puis, là, grand moment de solitude :
-Mais c'est quoi ce mascara qui colle les cils, donne l'impression qu'il y en a moins et qu'ils sont encore plus courts que d'habitude????? Eh, mais, je me suis fait avoir!!!
Voilà, l'effet "faux cils" n'a pas fait son effet sur moi. Grosse déception...

lundi 12 avril 2010

Un joli teint vite fait

Avec l'arrivée des beaux jours, j'ai eu envie de retrouver une peau légèrement hâlée...comme la plupart des filles!
L'hiver fut particulièrement long et après en avoir beaucoup souffert (je pelais comme ça ne m'était jamais arrivé), j'ai couru, désespérée, chez mon parfumeur préféré, j'ai expliqué mon problème, les larmes aux yeux et la bouche tremblante d'émotion... Lui seul pouvait avoir la solution à mon problème, j'en étais sûre : je lui ai fait entièrement confiance. Il m'a écouté longuement. Oui, parce toute émotionnée que j'étais, j'en bafouillais presque et mes explications, souhaits et envies se mêlaient dans mon discours à tel point que mes phrases étaient incompréhensibles... Patient, compréhensif, il m'a proposé LA SOLUTION à tous mes soucis -oui, TOUS mes soucis, non, mais, comme si j'exagérais!!- : la poudre Dior Bronze Original Tan. Et ce fut magique : je retrouvais bonne mine, ma peau reprenait une couleur dorée, appétissante (comme quand j'ai passé deux mois au soleil!) et tout cela en trois coups de pinceau à blush!! Formidable, splendide, on y voit que du feu.
La poudre reproduit un hâle ultra-naturel sans laisser l'impression de porter un masque (vous savez, comme les fonds de teint...). Je n'ai eu que des compliments :
"Tu as bonne mine, ma chérie! Tu as mis du fond de teint?
- Eh, mais, non, j'ai bronzé sur la terrasse!"
Comme quoi, c'est facile de tromper son monde!
Bon allez, une dure journée de farniente m'attend...

vendredi 9 avril 2010

Femmes amoureuses...


En septembre 2009 est paru aux éditions Flammarion le livre de Laure Adler et d'Elisa Lécosse : Les femmes qui aiment sont dangereuses. Le titre et la thématique m'ont intrigué. Voici ce que dit la quatrième de couverture : "Une femme amoureuse en vaut cent. Par sa puissance sexuelle et son intelligence du coeur, elle peut, en se donnant à celui qu'elle a choisi, le capturer dans les rets de son désir et faire de lui son égal, voire son esclave. Le désir de la femme a toujours été perçu, et sous toutes les latitudes, plus fort, plus ensorcelant, plus mystérieux que le désir des hommes".
J'ai découvert le travail de Laure Adler il y a quelques années déjà avec la lecture de sa passionnante biographie de Marguerite Duras (publiée aux éditions Gallimard) et de La Vie quotidienne dans les maisons closes 1830-1930 (éditée chez Hachette Littératures). Je ne me souviens pas par lequel de ces deux livres j'ai commencé - peu importe - mais il m'est resté une impression très forte : une plongée littérale dans des univers très différents du mien, une écriture captivante, une mine d'informations, un grand plaisir de lecture. J'ai dû lire plusieurs fois la biographie de Duras (pour mes études) et à chaque fois j'ai trouvé le texte formidable.
Ce nouveau livre ne présageait donc pour moi que du bonheur et ce fut bien évidemment le cas.
Après une introduction resituant les représentations de l'amour dans divers contextes historiques, les deux écrivaines ont divisé le texte en 5 parties. Chaque partie présente des oeuvres d'art (le plus souvent des tableaux mais aussi des sculptures et des photographies) accompagnée d'un commentaire particulièrement éclairant expliquant le contexte de la réalisation de l'oeuvre, sa portée, la lecture que l'on peut en faire...
Traversée des siècles, des mythologies, de l'Histoire, de la Bible, le texte offre une approche ciblée de l'histoire de l'art. Les représentations sont souvent à double sens. Bienfaitrice, malfaisante, dotée d'une forte sexualité, la femme reste un mystère pour l'homme.

mercredi 7 avril 2010

Un petit Rouge Coco

Comment ne pas succomber devant Vanessa Paradis, égérie de Rouge Coco de Chanel. Assurance, tranquilité et douceur. Un cocktail efficace qui m'a donné envie d'essayer ce nouveau rouge à lèvres. Quoi? Mais non, j'en suis pas à mon dix-millième exemplaire de rouge dans ma salle de bain... N'importe quoi!


Exaltée, je me rue dans ma parfumerie préférée et je fonce vers le stand Chanel qui me faisait un peu de gringue (si,si, je vous assure!). Je demande à essayer la nuance portée par Vanessa qui se révèle trop proche de ma carnation naturelle : avec ou sans, on ne voyait pas la différence!


J'ai donc préféré prendre la nuance corail "Bel Respiro"n°24. Je vous la fait genre "je sais parfaitement ce que je veux, j'assume mes choix parce que je le vaux bien" mais bon, en fait , soyons honnête, j'ai suivi la proposition de la vendeuse. En général, je n'ai pas d'exigence particulière : je laisse libre cours à la maquilleuse. J'ai remarqué que c'était un moyen efficace pour me "voir autrement" et oser des couleurs auxquelles je n'aurai pas pensé ou que je n'aurai tout simplement pas osé. Au fond, je suis un excellent cobaye!


Je n'étais pas très convaincue au départ : pour moi, la couleur corail est trop associée à une femme assez âgée. J'ai trop souvent vu cette couleur sur des femmes d'un certain âge et j'ai donc beaucoup de mal à l'imaginer sur une personne plus jeune...


Puis, les magazines sont passés par là (oui, le corail revient en grande forme cet été, aussi bien dans la mode que dans le make-up!) et I changed my mind...Bref, j'ai adopté un rouge à lèvres corail...


Aaaaaaah, my God! Je vieillis!!!



lundi 5 avril 2010

L'homme qui aurait aimé être un beatnick

Avant d'aller voir l'exposition consacrée à Yves Saint Laurent au Petit Palais, j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur le personnage. Lors de sa sortie en librairie, j'ai dévoré Beautiful People : Saint Laurent, Lagerfeld, splendeurs et misères de la mode brillamment écrit par Alicia Drake. Cette lecture m'avait énormément intéressée : j'ai découvert des aspects méconnus (du moins pour moi) de ces deux monstres sacrés de la mode et surtout j'ai plongé dans une époque formidable et enthousiasmante.
Le film réalisé par Jacques de Missolz date de 1994. On y découvre les maisons privées de Saint Laurent à Paris, Deauville et Marrakech : des univers aussi fascinants et inspirants les uns que les autres. On y (re)découvre aussi les pièces phares de ses collections : les color-block des années 90, la saharienne, la combinaison... Le commentaire écrit par Yves Saint Laurent est lu en alternance par ce dernier et par Jeanne Moreau et donne au film une impression de confessions, comme si le couturier faisait son journal intime en même temps que défilent les images. Il nous fait part de son approche de la mode et de son métier. C'est à travers son regard à la fois doux et douloureux que nous plongeons dans son univers créatif.
En complément, le DVD propose une interview du couturier par Claude Berthod pour l'émission Dim Dam Dom en 1968 : Yves Saint Laurent répond à Mademoiselle Chanel. Saint Laurent apparaît d'une grande lucidité sur son travail et son rapport au monde. Beaucoup de regrets (être propulsé si jeune à la tête de la Maison Dior - il a juste 20 ans- fut une épreuve pour lui : il n'a pas eu de jeunesse), beaucoup d'espoirs aussi (créer du prêt-à-porter est pour lui l'avenir de la mode). Un personnage un peu complexe, pas forcément toujours en accord avec lui-même et qui, s'il le pouvait, plaquerait tout volontiers un temps afin de pouvoir "faire des bêtises".

vendredi 2 avril 2010

Un petit tour au Body Shop

Hier matin, je suis allée au Body Shop pour une séance de maquillage gratuite. J'avais envie de changer de tête ; un aller-retour chez le coiffeur n'a pas été suffisant. J'ai donc fait la totale : teint, blush, yeux et lèvres.
Et là, j'ai découvert la poudre minérale. Ouais, bon, j'ai cent ans de retard...On voit des pubs partout et j'ai même pas eu l'idée d'essayer pour me faire une idée!...Trop nulle parfois je suis!

Alors, voici comment cette merveilleuse poudre s'applique. Vous prenez le fabuleux pinceau en photo en haut (il est magnifique, ce pinceau, d'ailleurs tous les pinceaux sont superbes, j'ai eu envie de tous les prendre, mais je me suis : "On se calme, on se calme, ON SE CALME!!!" Non, mais...). Vous renversez le pot de poudre (le capuchon bien vissé, sinon, attention aux dégats!), vous retournez le pot, vous ouvrez le couvercle et vous prenez la poudre en surface avec le pinceau. Ensuite, dans le couvercle, vous "chauffez" la poudre en remuant le pinceau puis vous l'appliquez sur l'ensemble du visage en petits cercles en faisant attention à ce que ce soit uniforme . En tout, il y en a pour deux minutes. Et pas d'effet "masque", le bonheur, quoi!
Ensuite, on passe aux yeux. Là, vous faites comme vous voulez. Mascara et crayon font pour moi très bien l'affaire. Je n'ai pas demandé à appliquer un fard à paupières spécial.
Puis vous passez au blush. Ca fait des années que je n'ai pas utilisé de blush (ben dis donc, elle vient de la lune celle-là ou quoi?!!!). mais, bon, je sais encore comment on l'applique. Des heures entières à lire des magazines féminins n'auront pas été inutiles! Donc vous l'appliquez sur les joues en remontant vers les tempes. Ce fard à joues, tout en nuances (d'où son nom : vagues de lumière), peut aussi s'utiliser comme fard à paupières. La couleur est très délicate et se font parfaitement avec la poudre minérale pour un effet naturel (vachement TRAVAILLE quand même, je précise!).


Final touch : ce que je préfère par dessus tout dans le maquillage, le rouge à lèvres. Mes lèvres sont très colorées naturellement, il me faut souvent donc choisir une nuance soutenue. Cette fois-ci, j'ai opté pour le rouge à lèvres Couleur Glisse intense nuance 49, c'est-à-dire un vieux rose qui s'accorde avec tout.
Je suis ressortie avec l'impression d'être un peu différente et d'avoir une peau plus lumineuse, beaucoup moins blafarde que d'habitude.
Les séances de maquillage gratuites se font tout au long de l'année chez Body Shop. Vous pouvez opter pour un maquillage quotidien ou de fête...Il n'est absolument pas obligé d'acheter après mais si ça vous tente, il vaut mieux prévoir un budget conséquent parce que c'est vraiment tentant!
A bon entendeuse, salut!
Shopping liste :
Nature's Minerals Fond de Teint- Nuance 2
Nature's Minerals Pinceau Fond de teint
Blush Shimmer Waves - Nuance rose
Rouge à lèvres Couleur Glisse Intense- Nuance 49